Les 17 et 18 novembre prochains, se tiendra à Paris, Avenue Gabriel, en l’Espace Cardin, Buzzness Mobile, le salon consacré au marketing mobile, commerce mobile et paiement mobile. Les exposants : agences marketing mobile, régies publicitaires, opérateurs et fournisseurs de solutions feront le point sur le paysage actuel et les innovations récentes et à venir. Durant ces deux jours, de nombreuses conférences et ateliers permettront de débattre et de mettre en avant les points clés de l’univers du mobile. Ceux-ci seront animés par les acteurs du secteur : SFR Régie, Havas Digital, Microsoft Advertising, … Au programme entre autres : « La mobilité, nouvel eldorado du marketing », « Le lancement de la mesure d’audience internet mobile enFrance par Mediametrie », ou encore « Annonceurs : le mobile au coeur des nouvelles stratégies marketing », …
À noter que le Salon accueille également les « Mobile Awards », organisés par Reed Business Information Event, en partenariat avec SFR Régie, et qui récompensent les meilleurs innovations et réalisations en marketing mobile, commerce et paiement mobiles.
Bienvenue chez les Ch’tis, le plus grand succès du box office français (20,5 millions d’entrées), débarque sur TF1 le 28 novembre. A cette occasion, les tarifs publicitaires de TF1 atteignent un niveau exceptionnel. L’écran diffusé pendant la coupure au milieu du film de Dany Boon sera facturé 150 000 euros les 30″ (125 000 euros les 30″ avant le début du film). Ces tarifs sont les plus chers de l’année pour la case cinéma du dimanche soir (le même écran au milieu de Ratatouille, diffusé le 31 octobre dernier coûtait 105 000 euros. Celui pendant Harry Potter et l’Ordre du Phénix, programmé le 21 novembre prochain est prévu à 100 000 euros. Le 24 octobre dernier, la régie avait facturé 98 000 euros le spot pendant Astérix aux Jeux Olympiques).
Rappelons par ailleurs que le « carton » des Ch’tis dépasse les frontières françaises : il a été remixé à la sauce italienne et les américains ne tarderont pas à sortir leur version (concoctée par Will Smith himself!).
TF1 attend beaucoup de ce concentré d’humours, autour duquel, la publicité coûte aussi cher que lors des grandes rencontres footballistiques, particulièrement fédératrices. En effet, la chaîne prévoit de rassembler au moins 10 millions de téléspectateurs. Le record d’audience pour la chaîne du groupe Bouygues s’est établi cette année à 15,15 millions de téléspectateurs lors du match de Coupe du Monde opposant la France au Mexique, le 17 juin.
Contact Publicité : Myriam Attia-Levy – 01 41 41 30 30 – (Activez le JavaScript, pour voir l'adresse Email)[email protected]
Et si la porte de sortie était dans la qualité de l’innovation du produit à défendre? Michel Hébert réagit au baromètre Publicité et Société Australie-TNS Sofres. Je trouve le baromètre du président d’Australie, Vincent Leclabart, “Publicité et société”, réalisé avec TNS Sofres, toujours intéressant. Les conclusions qu’il en tire sont des constats, acceptons-les... Par Michel Hébert, Vice-Président de TBWA France
Je voudrais toutefois compléter les commentaires lus ici et là. En 1994, j avais écrit un livre dont le titre était “La publicité est-elle toujours l’arme absolue?”. Mon constat à l’époque, était que la société et les citoyens commençaient à percevoir que les émetteurs de messages, depuis les hommes politiques jusqu’ aux marques, y compris notre profession de communicants, prenaient des libertés avec la vérité. C’est ce que Pascal Lainé appelait : “la société des apparences”. De ce fait, tous les acteurs du business et tous ceux qui émettaient des messages, avaient une responsabilité sur ce sentiment de méfiance. Ralph Nadder avait pointé du doigt le premier ce phénomène.
Depuis les années 90, le citoyen a commencé à comprendre et apprendre, les mécanismes des messages destinées à son intention, à savoir que les promesses de tous ordres, sont enrobées d’un peu trop de symbolique, de rêve, de mots “vains”(selon certains ), comme pour expliquer, en l’absence d’idées tangibles, pourquoi le produit en question est intéressant à acheter... La publicité était regardée comme un spectacle, parce que créative, mais finalement, le citoyen avait parfois du mal à croire ce qu’on lui racontait, puis constatait que le produit ne remplissait pas ses promesses, d’où la construction de la méfiance .
Les conclusions justes du baromètre publié ces jours-ci, évoquant la publiphobie des citoyens ne m’étonnent pas, elles sont la suite d’un mouvement de société, né il y a 20 ans qui s’est amplifié aujourd’hui avec l’accélération des crises diverses que nous traversons et particulièrement la dernière . La société de la méfiance arrive à pleine maturité en 2010. “Soyons définitivement sceptiques” pouvait-on lire en juin 2010 sur la couverture de la Harvard Business Review, qui expliquait que pour retrouver de la confiance envers les marques, les citoyens devaient manifester un scepticisme impitoyable, pour imposer au monde politique et à celui des affaires une transparence, une “sincérité vraie” et pas un “sincère washing”.
Conséquence : les scores du baromètre de l’agence Australie, sur l’item “prêter attention à la publicité” diminuent d’année en année. Qui est coupable? Les annonceurs? Les agences ?... Les uns ou les autres seraient devenus moins compétents?... Et est ce la faute de la seule publicité? Où est le bug?
Dans l'innovation en elle-même, et donc pas forcément et “uniquement” dans l’acte publicitaire. On entend souvent aujourd’hui, la phrase suivante: “les marques fortes sont celles qui font et pas seulement celles qui disent”. Dit autrement, le consommateur citoyen est prêt à entendre des promesses... mais avec des preuves, le tout avec un intérêt et de la fantaisie, dans la narration de communication. Cependant, on est en droit de se demander si toutes les innovations permettent des discours forts. Lorsque des marques aussi différentes qu’Apple, Afflelou, ou Darty, communiquent, elles le font avec des innovations vraies, qui permettent un langage simple et sincère, dont on comprend l’intérêt par ce qu’apporte vraiment le produit. Et lorsqu’on essaye ce dernier, “ça marche”. C’est souvent dans ces moments, que les marques, la communication et les citoyens se réconcilient, à travers de grandes campagnes qui donnent de vraies empreintes aux marques. Ce point concerne tous ceux qui doivent construire la marque : les chargés d’innovations, les marketeurs, les communiquants. Nous sommes tous concernés.
Il est intéressant de se pencher sur la campagne presse, pour le I Phone de Apple (dont le produit a le succès que l’on connaît), qui est volontairement et stratégiquement simple. Cette campagne repose sur une innovation (créative), qui a des choses à dire, intéressantes et utiles. A tel point que la communication publicitaire prend le parti intelligent, d’être délicatement descriptive des “plus” qu’offre le produit. Elle n’est pas pour autant ennuyeuse! Bien au contraire.
Le baromètre “publicité et société” évoque ensuite une communication trop axée sur le prix qui lasse le citoyen. On peut comprendre. Mais il ne faut pas systématiser. Lorsque Ryanair communique sur des prix, je ne pense pas qu’il nous lasse. Il vend son business model et sa vision du voyage aérien. Sa démarche est utile. Il fait tout par expérimentation successive, pour faire baisser les prix de ses vols, et le fait savoir. Lorsque Afflelou lance Next Year, qui permet de payer ses lunettes à crédit, c’est un vrai service. Pour Darty, je doute qu’on se plaigne de son contrat de confiance. La vérité sur ce sujet consiste à bien distinguer les messages publicitaires “qui rabotent les prix pour un produit banal” (dont on ne peut que se lasser), et ceux qui parlent de prix intelligemment, pour offrir un vrai service au consommateur/citoyen, et dont on ne se lasse pas.
La porte de sortie est certainement, en partie, dans la qualité de l’innovation du produit à défendre. Tel est l’un des grands défis des ces années: faire de bons produits en priorité, penser aussi pour communiquer (communicants et communicables) et pour imaginer de grandes campagnes. Et c’est bien là que se situe la nouvelle responsabilité des communicants : “amplifier la qualité communicante de l’innovation produit” au moment de sa conception. En outre, penser “innovations communicantes et communicables” fait qu’annonceurs et agences peuvent aussi travailler ensemble sur ce sujet pour une empreinte forte de la marque. C’est bien l’intérêt des deux parties. Imaginer des innovations capables de supporter un discours de communication, positivement sincère. Si on ne peut être sincère, alors on va devoir mentir et le citoyen s’en apercevra. Ne plus penser que la publicité peut tout sauver avec un produit moyen, est une évidence connue par tous. Cette dernière phrase est vielle comme le monde, mais il semble bien utile aujourd’hui de s’en souvenir, pour faire en sorte que les marques laissent des traces fortes dans les esprits des citoyens, grâce à leurs belles campagnes, assises sur une idée tangible, vérifiable, simplement explicable... et tout le monde sera content. Il ne reste qu’à travailler ensemble sur ces sujets plutôt que de se battre sur les responsabilités de l’un ou de l autre.
En Australie, l'autorité en charge de réguler les publicités a décidé
d'interdire ce visuel en raison de son caractère incitatif "à la violence et au
viol" !
Lara Stone est le nouveau visage de Calvin Klein.
Cette sublime muse fait, toutefois, couler beaucoup d’encre avec sa publicité
promotionnelle pour la section jeans de la marque.
Sur le cliché publicitaire, on peut voir une Lara Stone dénudée, qui prend la
pose allongée sur un mystérieux brun pendant qu’un autre individu l’enlace, à la
vue de tous. Trop c'est trop pour les australiens qui ont donc décidé d'interdire cet pub !
15 ans après la sortie du parfum Le Male, Jean Paul Gaultier remet ça, en lançant Le Male Terrible. Un parfum ayant un peu plus de corps que le précédent mais dont on reconnait bien les notes qui ont fait le succès de la première version.
Difficile de séduire de nouveau sans décevoir les inconditionnels mais cela ne semble pas effrayer la marque qui a d’ailleurs mis les moyens pour le lancement de sa nouvelle fragrance. Comme à son habitude la marque a choisi de sortir des sentiers battus pour proposer un dispositif mêlant médias sociaux et street marketing.
Le concept :
5 tribus s’affrontent par des happenings dans la capitale :
- Stripe Night (tribu We Become) A bord d’un bus en folie, menée par Miss Kittin aux platines, la tribu a fait la tournée des clubs de la « hype » parisienne…et impose la rayure !
- Wild Kiss (tribu Dailymotion) Distribution de terribles baisers aussi sauvages que passionnés, la tribu emballe qui elle veut, quand elle veut, où elle veut Unnderground sound (tribu A nous Paris) Concert improvisé dans le métro Miromesnil à l’heure de pointe, la tribu à sorti les guitares éléctriques.
- Bring the noise (tribu Oui FM) Descente des Champs Elysées en vélib avec la musique à fond, la tribu a inondé la plus belle avenue du monde de rock assassin.
- Follow the flow (tribu FG) Un dancefloor flottant part à l’abordage des quais parisiens
Pour clôturer ce dispositif, l’affrontement final se déroulera lors d’une grande soirée et cette fois-ci c’est vous les invités. Pour l’instant le mystère plane encore autour de la Terrible Party. Elle aura lieu le 4 novembre, place Vendôme et déjà quelques noms de Dj circulent… mais la vidéo teaser laisse à penser que la soirée sera à la hauteur de l’image sulfureuse de Jean Paul Gaultier.
Pour tenter de remporter des places pour cette soirée qui s’annonce « Terrible » c’est sur la fan page jusqu’au 24 octobre ou dans les commentaires du blog en postant le nom de la tribu qui vous ressemble le plus. Les gagnants seront tirés au sort le 26 octobre 2010 à minuit.
Zenith-Optimedia prévoit +4,8% cette année dans le monde
18/10/2010
Le marché publicitaire mondial, qui avait subi de plein fouet la crise en 2009 (-9,8%), devrait croître de 4,8% en 2010 selon les nouvelles prévisions de Zenith-Optimedia, l'agence médias de Publicis Groupe, qui envisageait une croissance du secteur de 3,5% en juillet dernier. Les pays d'Amérique du nord et l'Europe de l'ouest vont particulièrement bien tirer leur épingle du jeu en 2010, mais c'est l'Amérique latine qui devrait enregistrer la plus forte hausse, Zenith-Optimedia tablant sur une croissance de 16,8% en raison d'une «explosion» du marché publicitaire au Brésil. Les estimations de l'agence pour 2011 sont également un tout petit peu relevées, passant de 4,5% à 4,6%. Mais cela signifie que «un léger ralentissement par rapport à la forte croissance de 2010». , précise l'agence. Quant à 2012, ce sera «l'année de la reprise» avec 5,4% d'augmentation, voire «plus de 6% si les publicitaires reprennent confiance dans l'économie».
La Cnil met en garde contre la géolocalisation via Facebook
20/10/2010
La Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) invite les internautes utilisateurs du réseau communautaire Facebook à la «prudence» lors de l'installation de son nouveau service de géolocalisation, estimant que la confidentialité n'est pas optimale, a rapporté l'AFP mercredi 20 octobre. Elle «demande à Facebook d'améliorer les paramètres de confidentialité et l'information des personnes afin que la vie privée soit mieux garantie sur ce réseau social». En attendant, la Cnil «invite les internautes à la prudence en matière de paramétrage de cette application», dans une recommandation mise en ligne sur son site (www.cnil.fr/la-cnil/actualite/).
INTERVIEW Alex Türk, président de la Cnil : «Il faut légiférer»
Pourquoi la géolocalisation est-elle dangereuse?
Alex Türk. C'est pire que Big Brother, car dans 1984, le roman de George Orwell, le système de contrôle dépendait d'une seule organisation dictatoriale. On savait à qui l'on avait affaire. Là, avec les milliers de systèmes de géolocalisation différents, il n'y a plus aucun contrôle. Et en plus, c'est irréversible. C'est d'autant plus effrayant que, demain, les nanotechnologies permettront une miniaturisation telle que la géolocalisation sera totalement invisible. Comment fera-t-on pour dire stop? Jusqu'au début 2010, je considérais que la Cnil devait faire face à quatre problèmes principaux: la vidéosurveillance, la biométrie, la géolocalisation et les réseaux. Aujourd'hui, la géolocalisation est devenue notre priorité absolue car elle est présente dans tous ces systèmes à la fois, soit comme objet, soit comme effet.
Recevez-vous beaucoup de plaintes?
Alex Türk. Non, et c'est justement ce qui m'inquiète. Les salariés ne se rendent pas compte du danger. Souvent, ils demandent eux-mêmes à se faire géolocaliser, sans bien sûr en mesurer les conséquences. Car un particulier qui décide, à titre personnel, d'opter pour cette surveillance pourra en pâtir à titre professionnel. Bien souvent, le chef d'entreprise n'y avait même pas pensé! Quant aux organisations syndicales, elles semblent dépassées par ce problème - peut-être parce qu'elles ont d'autres préoccupations.
Que faites-vous pour endiguer ce phénomène?
Alex Türk. Je milite auprès des parlementaires et des membres du gouvernement pour qu'ils se saisissent du problème. Notre mission consiste à alerter face au développement de ce système dangereux pour la protection des libertés individuelles. Ce n'est pas parce que la technologie est disponible et que les applications existent que l'on doit les utiliser. Il faut un débat, une réflexion, et que cela aboutisse à une loi pour encadrer, voire interdire la géolocalisation. Même si je pense que cela sera compliqué, ce système dépassant les frontières. Parfois, les données sont conservées à l'autre bout du monde!
Entretien : Gilles Wybo
(Interview parue dans Stratégies n° 1605 du 14 octobre 2010)